Samedi 19 septembre : beau temps, belle mer pour le départ de la Mini Transat. Bon départ dans le paquet de tête. De très belles images de Pierre Marie qui était sur le zodiac "Coriolis Composites" le jour du départ.
Les travaux ont pu démarrer hier sur la zone technique de la Marina.
Communiqué de presse du 02/10/2015 à 17h30
Sur 26 concurrents, 20 sont encore en course et 18 sont arrivés aux Canaries. Jean-Baptiste Daramy (Chocolat Paries et Coriolis Composites pour Voile Handi-Valide au Yacht Club Basque) occupe la dixième place du classement des prototypes à 20h 59min 20s du premier. Rien n'est perdu et la deuxième étape sera une autre course même si les leaders sont très performants et possèdent une belle avance.
Arrivé le dimanche 27 septembre 2015 à 07h34, Jean-Baptiste Daramy a prévu de réparer son bateau sur place aidé par d'autres concurrents. Joint par téléphone, il estime à « trois ou quatre jours de travail avec une équipe de deux ou trois personnes » la durée des réparations.
Selon la direction de course, « il va devoir stratifier de nouveau son tableau arrière, installer de nouveau les fémelots de safran, vérifier ensuite le calibrage et l’équilibre des deux safrans. »
Jean-Baptiste compte rentrer en France le 08 octobre pour repartir le 23 octobre aux Canaries. Le départ de la deuxième étape est prévue pour le samedi 31 octobre. Aupa JB !
Pour en savoir plus : http://www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr
Publié par V.Biard – Cairn Communication
Communiqué de presse du 25/09/2015 à 19h30
Les dernières informations de la direction de course de la Mini Transat Iles De Guadeloupe nous apprennent que Jean-Baptiste Daramy a heurté, il y a deux jours, un objet flottant, de nuit, à 12 nœuds. Chocolat Paries et Coriolis Composites pour Voile Handi-Valide au Yacht Club Basque aurait le tableau arrière arraché avec un seul safran. Jean-Baptiste a décidé malgré tout de rester en course avec pour objectif de gagner Lanzarote où il procédera aux réparations.
Toujours selon la direction de course « naviguant avec un seul safran, il doit quand il se trouve bâbord amure, naviguer contre-gîté comme lors de ses plus belles années en Optimist. Un exercice sur le fil, usant nerveusement, mais qui témoigne de la volonté du skipper de ne rien lâcher. »
Alors que Davy Beaudart (Flexirub), leader de la catégorie des prototypes, devrait boucler cette première étape samedi 23 septembre, un gros peloton s’est formé depuis quelques jours. Jean-Baptiste Daramy y est positionné à la 10ème place et pointe à 123 miles nautiques du leader ce vendredi 25 septembre à 19h30. Aupa JB !
Pour suivre la course de Jean-Baptiste en direct sur la carte de l’organisation, cliquez ici : http://www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr/cartographie
Publié par V.Biard – Cairn Communication
Communiqué de presse du 21/09/2015 à 19h30
C’est le samedi 19 septembre 2015, à 15h30, que la flotte des 71 solitaires de cette 20ème Mini Transat Iles de Guadeloupe s’est élancée en baie de Douarnenez. Ciel bleu, vent d’ouest à nord-ouest de 8 à 10 nœuds, les conditions étaient idéales pour le départ.
A 18h00, Jean-Baptiste Daramy (Chocolat Paries et Coriolis Composites pour Voile Handi-Valide au Yacht Club Basque) occupait la cinquième place du classement prototypes à l’issue du parcours côtier.
Rappelons que cette catégorie oppose 26 bateaux tandis que la catégorie des bateaux de série compte 46 concurrents.
Les conditions météo se sont dégradées avec l’arrivée d’un front apportant pluie et vent et la mer s’est creusée. Le vent devrait mollir légèrement après le passage du front.
Au classement du lundi 21 septembre à 18h (TU+2), Jean-Baptiste Daramy occupe la troisième place à 9,5 mn du leader.
Sur l'image ci-dessus, le bateau de Jean-Baptiste Daramy est en rouge.
Pour suivre la course de Jean-Baptiste en direct sur la carte de l’organisation, cliquez ici : http://www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr/cartographie
Publié par Vincent Biard – Cairn Communication
Deuxième course de la saison pour le proto Chocolats Paries : le Mini Fastnet : course en double de 600 milles de Douarnenez - aux Iles Scilly - en passant par le rocher du Fastnet puis retour à Douarnenez. Pour cette course, j'ai fait équipe avec Alexandre de Coriolis Composites. Alexandre travaille dans le même secteur d'activité et a la même passion pour ces supers bateaux... et il l'a déjà couru 2 fois. Avec tous ces points communs, il était évident que nous allions bien nous entendre sur ce parcours très technique.
Le samedi 13 juin, prologue en baie de Douarnenez : régate entre 3 bouées où nous avons embarqué Romeo, jeune skipper d'Optimist. Nous prenons un départ prudent (un peu trop d'ailleurs...) et nous finissons à une jolie 7ème place après avoir remonté une grosse partie de la flotte sur le premier bord de près. Le bateau va bien, il n'y a pas de doute...
Le dimanche 14 juin, départ de la "vrai" course. Bon départ, sortis de la baie en deuxième position, on commence alors une longue remontée du chenal du Four contre le vent et le courant. Nous restons avec le groupe de tête jusqu'à la tombée de la nuit. Au petit matin, nous naviguons au près dans un vent mollissant. Nous perdons le contact du groupe avec lequel nous naviguions, en raison d'une grosse dose de fatigue de l'équipage. Nous perdons pas loin de 4 milles en 2H. Nous entamons alors une course poursuite jusqu'au Phare du Fastnet où nous passons en 10ème position. Le retour sur Douarnenez est un bord de portant sous gennaker pour nous. Nous remontons alors à la 8ème place. Il est 22H30, le bateau vole de vague en vague, tout va bien à bord. Nous nous relayons à la barre avec Alexandre, nous alternons chacun repos-repas puis heures de barre. Notre binôme fonctionne vraiment bien depuis ce lundi matin où nous avions eu un gros coup de fatigue au même moment...
Il est 22H32, tout bascule, le mini 868 à 5 milles derrière nous, lance un PAN PAN à la VHF. Nous sommes les concurrents les plus proches. Nous roulons notre gennaker et faisons demi tour pour épauler notre "concurrent". Il est 23H30, nous les retrouvons, l'équipage va bien, ils ont mis leur combinaison de survie. La visibilité est mauvaise, la nuit est tombée. Leur bateau a une voie d'eau mais ils ont réussi à ne pas noyer leur circuit électrique. Nous décidons alors de naviguer à vitesse réduite à leurs côtés, pour intervenir au plus vite si la situation se dégrade. Nous passons la nuit à 4-5 noeuds de vitesse, avec des contacts VHF réguliers avec eux qui arrivent à limiter l'entrée d'eau. Le lendemain midi, voyant qu'ils arrivent à faire route en sécurité, nous décidons d'un commun accord de les laisser rejoindre Douarnenez sans notre "escorte". Nous relançons de la toile et faisons route sous spi vers Douarnenez.
Nous finissons la course 13ème vers 2 heures du matin le vendredi. Nous profitons alors de l'accueil légendaire du Winch Club et des autres concurrents. Nous sommes heureux d'arriver et de savoir que le 868 rentre au port sans encombre.
Le bilan sportif de cette course est certes mitigé et il faudra que j'arrive au départ de la Mini Transat sans dette de sommeil pour éviter de perdre le contact du groupe de tête au petit matin du deuxième jour de course... En revanche, la première partie de la course et la moitié de la descente du Fastnet à Douarnenez ont montré que nous étions dans le coup au niveau de la vitesse.
Il va falloir continuer à s’entraîner (2 week-end rallongés de prévus en juillet), continuer à optimiser le bateau (petit chantier avant la Transat pour peaufiner la carène début août), puis re-naviguer pour tout contrôler fin août- début septembre pour être au top pour le gros morceau de la saison,la Mini Transat, le 19 septembre.
Mai 2015:
Après une fin de chantier très dense, une remontée en Bretagne par la route, un week end pour regréer le bateau (quillage - mise en place des safrans, mise à l'eau, mâtage, réglage du mât, mise en place des dérives, de la bôme, du bout dehors, remonter tous les cordages...), je n'ai pas pu naviguer sur mon proto malgré l'aide précieuse de Stéphane, Alex et Manu. C'est frustrant de devoir rentrer au Pays Basque sans avoir testé les modifications faites sur le proto Chocolats Paries.
La Mini en Mai est donc la première course de la saison pour mon bateau et moi. Nous avons pu naviguer 2H00, deux jours avant le départ de la course. Courte navigation pour valider les derniers détails à régler avant la course. J'arrive donc au départ de cette course avec un déficit d'entrainement et de mise au point non négligeable par rapport à mes concurrents qui ont déjà couru 2 courses avant la Mini En Mai.
L'année dernière, nous avions eu des conditions très fortes sur cette course (plus de 45 noeuds de vent et une mer déchainée). Cette année, les prévisions météo n'étaient pas non plus réjouissantes : un gros passage de front dans la nuit de lundi à mardi, alors que nous devions être en mer. Le directeur de course (Yves Le Blevec), décide alors de nous envoyer sur un parcours entre La Trinité et Belle Ile, avec retour sur la Trinité le lundi en fin d'après midi. La course sera ensuite neutralisée. Nous sommes repartis le mercredi après midi dans des conditions musclées vers le Plateau de Rochebonne puis retour à la Trinité en laissant l'Ile de Ré à babord.
Pas mal de points positifs sur la première partie de la course avant sa neutralisation. Je suis alors 4ème, les manoeuvres passent bien, Chocolats Paries glisse bien. Malheureusement le compas de mon pilote automatique "perd" sa configuration. Je dois alors le remplacer par mon compas de secours bien moins performant. Je pars donc pour la deuxième partie de cette course avec mon pilote automatique pas au mieux de sa forme, mon pilote secondaire pas encore remonté et un sentiment de courir après le temps depuis le dernier mois de chantier.
Tendu au moment du départ, je prends un très mauvais départ, perdant de précieuses minutes. Le vent est fort, je suis plus en mode "sortie de chantier d'Hiver" qu'en mode "régatier". Mon bateau également... Le gréement se détend légèrement (mise en place naturelle des cordages qui tiennent le mat pendant les 2-3 premières sorties du bateau, que l'on retend habituellement en fin des premières navigations de mise au point). Mon classement varie alors de la 3ème à la 5ème place en ce début de course. Heureux d'être dans le groupe de chasse derrière les 2 premiers qui font le break dès le départ.
Avant la tombée de la nuit, je capte à la VHF une partie d'un bulletin météo annonçant moins de vent à terre et un retour du vent de secteur Sud Ouest en deuxième partie de nuit. Je manque alors totalement de lucidité et je pars à 90° de la route directe pour aller chercher ce "nouveau vent". La fatigue cumulée ces dernières semaines, mes soucis techniques et mon manque de navigation me font faire cette grosse erreur. Je paye alors cher mon option, je passe alors de la 4ème à la 7ème place.
Malgré ce résultat moyen, le principal est là ; cette course me qualifie pour la Mini Transat 2015. Je peux donc envoyer mon bulletin d'inscription à la Transat. 4 ans après la Transat 6.50 qui m'avait amené à Salvador de Bahia, je retourne traverser l'Atlantique sur mon voilier de 6m50, cette fois-ci vers la Guadeloupe. Hâte d'y retourner!!!
Depuis fin décembre, le 814 est en chantier chez CompositAdour à Bayonne. Ce centre de R&D en matériaux composites me soutient en me permettant de bénéficier de ces équipements techniques et en accueillant le 814 sur son site.
Au programme: rendre le 814 le plus leger, le plus performant et le plus fiable possible.
Dans le désordre: nous sommes intervenus sur le mat, les emménagements intérieurs, le gréement dormant, le gréement courant, l'accastillage, les safrans, les dérives, le système de barre, le système de bout dehors. Une fois ces dossiers finis, on passera à la phase peinture/cosmétique: nouvelle peinture sous marine, retouches de peinture sur le bordé et marquage au nom de mes partenaires.
En concertation avec Étienne Bertrand (l'architecte du bateau), Luke Berry (propriétaire du Sister ship du 814), nous souhaitions modifier le tiers avant de nos voiliers pour accroître leur puissance. Luke s'est charge de l'étude hydrodynamique (via la société Hydrocean), Étienne du dessin de carène et moi de l'étude du coût et du devis poids. Les rapports gain de performance/coût de réalisation et gain de performance/prise de masse du bateau nous ont permis de prendre la décision de ne pas faire cette modification. De même, l'apparition des foils sur les minis prévue en 2016, n'encourage pas à alourdir nos bateaux...
Le 814 retrouvera donc la mer début avril. La première course de la Saison2015 sera la Mini en Mai à la Trinité sur Mer.
D'ici là, le programme est toujours bien chargé: prépa physique, prépa météo, recherche de sponsors, chantier sur le 814... En parallèle à mon travail et à ma vie de famille, le rythme est soutenu!!! Mais ce n'est pas pour me déplaire...
Décembre :
Au programme :
Cours de météo avec Jean-Yves Bernot.
Formation à l'utilisation des grues du Port des Minimes pour pouvoir manutentionner nos bateaux en autonomie.
"On passe en mode Chantier"
Rapatriement du 814 Chocolats Paries pour les Fêtes de fin d'années. c'est important de les fêter en famille...
Début du chantier d'optimisation du 814... en vue d'une saison 2015 intense...
Début janvier, je reviendrai plus en détail sur les différents axes d'optimisation du voilier Chocolats Paries. Je vous présenterai alors mon partenaire technique, sans qui ce chantier d'optimisation ne serait pas réalisable.
D'ici là, je vous souhaite de Joyeuses Fêtes de fin d'année.
Jean-Baptiste
Petit aperçu de l'article de janvier :
Avec l'architecte du bateau Etienne Bertrand et Luke berry (skipper du sister ship de mon bateau), nous avons décidé de modifier le tiers avant de nos bateaux pour augmenter leur puissance.
En haut forme actuel, en bas, rajout de volume à l'étrave.
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